Le rôle de l'alimentation en naturopathie holistique
Le regard du naturopathe sur l’alimentation
Section intitulée « Le regard du naturopathe sur l’alimentation »L’alimentation… un sujet aussi vaste que passionnant 🌱.
Entre les modes, les croyances, les interdits et les dogmes, il est facile de se perdre.
Alors, quel regard le naturopathe doit-il poser sur l’alimentation ?
Le rôle du naturopathe face à la multiplicité des écoles alimentaires
Section intitulée « Le rôle du naturopathe face à la multiplicité des écoles alimentaires »Le naturopathe a deux missions fondamentales concernant l’alimentation :
- Garder un regard critique et objectif sur les différentes approches et modes alimentaires — en évaluant leurs avantages et leurs limites.
- Conseiller de manière individualisée, en conciliant efficacité et respect des choix, des convictions et du mode de vie de chacun.
Les deux grandes approches diététiques institutionnelles
Section intitulée « Les deux grandes approches diététiques institutionnelles »Selon les modèles officiels, deux approches structurent la diététique moderne :
- L’équilibre calorique
- L’équilibre des nutriments
Ces deux axes se complètent : le premier évalue la quantité d’énergie consommée, le second la qualité de cette énergie.
L’équilibre calorique : comprendre la base énergétique
Section intitulée « L’équilibre calorique : comprendre la base énergétique »L’approche calorique repose sur la notion de métabolisme basal — c’est-à-dire la dépense énergétique minimale d’un individu à jeun, au repos, dans un environnement tempéré.
Ce métabolisme varie selon :
- le sexe,
- le gabarit corporel,
- le niveau d’activité physique,
- l’âge,
- et certains états particuliers comme la grossesse.
L’approche quantitative : l’application du principe calorique
Section intitulée « L’approche quantitative : l’application du principe calorique »L’approche quantitative de l’alimentation applique concrètement l’équilibre calorique.
Elle consiste à calculer les apports et les dépenses énergétiques pour maintenir un poids stable :
- Si les apports = dépenses, le poids reste stable.
- Si les apports > dépenses, l’excédent est stocké sous forme de graisse (prise de poids).
- Si les dépenses > apports, le corps puise dans ses réserves (perte de poids).
Les régimes hypocaloriques : principes, avantages et limites
Section intitulée « Les régimes hypocaloriques : principes, avantages et limites »Les régimes hypocaloriques visent à consommer moins de calories que l’on en dépense, afin de provoquer une perte de poids.
Avantage principal
Section intitulée « Avantage principal »- Fournissent un cadre clair et mesurable, aidant certaines personnes à retrouver une discipline alimentaire.
Inconvénients majeurs
Section intitulée « Inconvénients majeurs »- Vision réductrice : se base uniquement sur les calories, sans tenir compte de la qualité des aliments.
Exemple : 50 g de baguette blanche ≈ 12 amandes en calories, mais leurs effets métaboliques sont opposés.
- Approche mécanique, ignorant l’importance des graisses de qualité ou du métabolisme hormonal.
- Frustration et effet yoyo : alternance entre restrictions et excès, pouvant ralentir le métabolisme et renforcer la résistance à la perte de poids.
L’approche qualitative : l’équilibre nutritionnel
Section intitulée « L’approche qualitative : l’équilibre nutritionnel »L’approche qualitative repose sur la qualité et la répartition des nutriments.
Elle cherche un équilibre optimal entre macronutriments et micronutriments, en veillant à la densité nutritionnelle des aliments.
Les bases institutionnelles
Section intitulée « Les bases institutionnelles »Cette approche est encadrée par le PNNS (Programme National Nutrition Santé), sous l’égide de l’ANSES, qui ajuste régulièrement ses recommandations selon les avancées scientifiques.
Les valeurs peuvent varier selon les pays, mais incluent toujours un lien avec l’activité physique quotidienne.
Les recommandations du PNNS : pourcentages et repères pratiques
Section intitulée « Les recommandations du PNNS : pourcentages et repères pratiques »| Nutriment | Apports énergétiques recommandés | Sources principales |
|---|---|---|
| Glucides | 40 à 55 % | Céréales complètes, légumineuses, fruits, légumes (éviter les sucres simples) |
| Lipides | 35 à 40 % | Huiles de colza, noix, olive, fruits oléagineux |
| Protéines | 10 à 20 % | Viande (≤ 500 g/sem), charcuterie (≤ 150 g/sem), poisson (2x/sem), œufs, alternatives végétales |
Recommandations générales complémentaires
Section intitulée « Recommandations générales complémentaires »- Manger plus local et biologique.
- Réduire les produits ultra-transformés.
- Cuisiner maison le plus souvent possible.
- Bouger régulièrement : au moins 30 minutes d’activité par jour et éviter les longues périodes assises.
Les avantages et les limites de ces recommandations
Section intitulée « Les avantages et les limites de ces recommandations »Les points forts
Section intitulée « Les points forts »- Régime omnivore et équilibré, facilement adaptable.
- Socialement compatible, respectueux des habitudes culturelles.
- Réduction des risques de carence et responsabilisation alimentaire.
Les limites
Section intitulée « Les limites »- Peu de prise en compte de la qualité des modes de cuisson ou de l’index glycémique.
- Néglige la baisse progressive de la densité nutritionnelle des aliments modernes.
- Manque d’individualisation selon la constitution, les capacités digestives ou les intolérances.
Les régimes restrictifs et exclusifs : panorama
Section intitulée « Les régimes restrictifs et exclusifs : panorama »Les régimes restrictifs ou exclusifs se basent sur l’exclusion ou le renforcement de certains aliments ou nutriments.
Ils concernent soit des types d’aliments spécifiques, soit des familles nutritionnelles entières.
Exemples de régimes connus
Section intitulée « Exemples de régimes connus »| Type de régime | Principe de base |
|---|---|
| Végétarien | Exclut la viande et le poisson. |
| Végétalien | Exclut tous les produits d’origine animale (viande, œufs, lait, miel…). |
| Vegan | Étend le principe au-delà de l’alimentation (aucun produit issu de l’exploitation animale). |
| Cétogène | Très pauvre en glucides, riche en graisses, modéré en protéines. |
| Sans gluten | Évite le gluten (blé, seigle, orge…). |
| Crudivore | Favorise les aliments crus, non chauffés au-delà d’un certain seuil. |
| Fruitarien / Frugivore | Basé principalement sur la consommation de fruits. |
Conclusion : pas de consensus et une alimentation adaptée à chaque individu
Section intitulée « Conclusion : pas de consensus et une alimentation adaptée à chaque individu »On peut tirer comme conclusion qu’il y a peu de consensus sur l’alimentation idéale humaine. De plus :
- Attention aux effets de mode
- Tous les changements alimentaires supposent de porter une attention particulière à son alimentation. Cela apportent presque toujours des bénéfices dans un premier temps, mais attention sur le long terme.
- Il y a une nécessité d’individualiser et d’être accompagné. En fonction de chaque personne, ses objectifs, ses problématiques de santé s’il y en a, son environnement, son rythme de vie… Le régime alimentaire va changer.
Le naturopathe ne cherche pas le régime idéal, mais l’alimentation juste pour chaque individu.
L’écoute, l’observation et l’adaptation sont ses meilleurs outils.