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L'alimentation crue et vivante en naturopathie holistique

L’alimentation crue, ou alimentation vivante, repose sur un principe simple mais puissant : consommer les aliments sans cuisson. L’idée est de préserver les nutriments, enzymes et composés bénéfiques qui sont fragilisés ou détruits lors des cuissons classiques.

Cette approche peut sembler extrême à certains… mais elle a des fondements scientifiques solides, observés depuis le début du XXᵉ siècle et documentés par des chercheurs comme Paul Kouchakoff et Hans Eppinger. 🌱


Le principe central de l’alimentation vivante est de préserver les éléments nutritifs sensibles à la chaleur : acides aminés, acides gras essentiels, vitamines, minéraux et phytonutriments.

Selon Daniel Kieffer (L’Homme Empoisonné), la cuisson modifie profondément les aliments :

TempératureEffets principaux
40–75 °CDestruction de toutes les enzymes
60–70 °CDestruction de la vitamine C
90–95 °CPerte partielle des vitamines B et majeure de la vitamine E
100–110 °COxydation des vitamines A et D ; précipitation des minéraux
120 °C+Dégradation des lipides et formation de molécules toxiques (acroléine, benzopyrène)
70–100 °CHydrolyse des protéines, coagulation des albumines, destructuration des acides aminés
40 °C+Hydrolyse des amidons en maltose, caramélisation au-delà de 100 °C

La cuisson à haute température peut générer des molécules pro-oxydantes, pro-inflammatoires ou cancérigènes :

  • Molécules de Maillard : se forment lors du brunissement (four, poêle, barbecue), responsables de goûts grillés mais aussi de stress oxydatif.
  • AGE (Advanced Glycated End Products) : produits issus de la dégradation des nutriments exposés à la chaleur.
  • Dérivés carboliniques : issus de la cuisson des protéines, potentiellement toxiques pour l’organisme.

Une découverte fascinante du Dr Paul Kouchakoff en 1930 montre que la consommation d’aliments cuits déclenche une hyperleucocytose digestive :

  • Après ingestion d’aliments cuits, le nombre de globules blancs dans le sang portal passe en moyenne de 7 000 à 17 000–20 000 GB/mm³.
  • Cette réaction n’existe pas avec les aliments crus.

Hans Eppinger (1930) a observé que l’alimentation crue augmente la diffusion des nutriments et de l’oxygène entre capillaires et tissus.

  • Ce phénomène serait lié à une différence de potentiel bio-électrique entre cellules et plasma.
  • La vitalité des tissus se refléterait dans cette perméabilité accrue.
  • Combinée à une activité physique régulière, l’alimentation crue renforce ce potentiel et favorise un métabolisme actif et équilibré. 💪

L’alimentation crue ou vivante n’est pas seulement un choix diététique : c’est une approche holistique qui vise à préserver la vitalité des nutriments, protéger le système digestif et soutenir la santé cellulaire.