Vitamine E découverte, formes, rôles et recommandations en naturopathie
Histoire et découverte de la vitamine E
Section intitulée « Histoire et découverte de la vitamine E »La vitamine E a été découverte en 1922 par deux chercheurs, Evans et Bishop, qui ont identifié un facteur alimentaire liposoluble dans la laitue et le germe de blé, indispensable à la reproduction chez les rats. Ils l’ont d’abord appelée facteur X.
Six ans plus tard, le docteur Sure lui donna le nom de vitamine E.
En 1936, Evans réussit à isoler ses cristaux et la baptisa tocophérol — du grec tokos (“progéniture”) et pherein (“porter”).
Enfin, en 1938, le chimiste suisse Karrer la synthétisa pour la première fois.
Ce n’est qu’en 1968 que le Food and Nutrition Board des États-Unis reconnut officiellement la vitamine E comme élément nutritif essentiel pour l’homme.
Les différentes formes de la vitamine E
Section intitulée « Les différentes formes de la vitamine E »La vitamine E se présente sous huit formes naturelles :
- Quatre tocophérols : alpha, bêta, gamma, delta
- Quatre tocotriénols : alpha, bêta, gamma, delta
Chaque forme a une activité antioxydante propre, mais l’alpha-tocophérol est la plus active biologiquement.
Métabolisme et biodisponibilité de la vitamine E
Section intitulée « Métabolisme et biodisponibilité de la vitamine E »Le corps absorbe mieux la forme naturelle de la vitamine E — le D-alpha-tocophéryl acétate — que la forme synthétique (dl-alpha-tocophéryl acétate).
Le facteur d’équivalence est de 1,5, ce qui signifie que 400 UI de vitamine E naturelle = 600 UI de la forme synthétique.
👉 En naturopathie, on recommande toujours d’utiliser la forme naturelle, mieux reconnue et métabolisée par l’organisme.
Rôles et bienfaits de la vitamine E
Section intitulée « Rôles et bienfaits de la vitamine E »La vitamine E joue un rôle clé dans de nombreux processus physiologiques.
Fertilité et reproduction
Section intitulée « Fertilité et reproduction »- Protège les cellules reproductrices du stress oxydatif.
- Chez l’homme : améliore la qualité et la mobilité des spermatozoïdes, et peut réduire les troubles de l’érection.
- Chez la femme : régule le cycle menstruel, réduit les risques de fausses couches et soutient la santé utérine.
Protection antioxydante
Section intitulée « Protection antioxydante »- Neutralise les radicaux libres, réduisant le stress oxydatif.
- Prévient le vieillissement prématuré et les maladies chroniques liées à l’inflammation.
Santé cardiovasculaire
Section intitulée « Santé cardiovasculaire »- Réduit le risque d’athérosclérose.
- Améliore la circulation et la fonction vasculaire.
- Diminue l’inflammation des parois artérielles.
Effet antivieillissement
Section intitulée « Effet antivieillissement »- Protège les cellules contre les dommages du temps.
- Soutient la souplesse de la peau et le tonus cellulaire.
Santé neurologique
Section intitulée « Santé neurologique »- Protège les neurones du stress oxydatif.
- Pourrait contribuer à la prévention de maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
Maladies auto-immunes
Section intitulée « Maladies auto-immunes »- Réduit certaines inflammations chroniques.
- Peut soutenir les personnes atteintes de lupus ou de polyarthrite rhumatoïde.
Symptômes d’une carence en vitamine E
Section intitulée « Symptômes d’une carence en vitamine E »Une carence en vitamine E peut se manifester par :
- Vision floue ou baisse d’acuité visuelle
- Peau sèche, squameuse
- Neuropathie périphérique : engourdissements, picotements, faiblesse musculaire
- Troubles de la reproduction : infertilité, complications de grossesse
- Troubles de la coagulation : tendance aux saignements
Indications naturopathiques de la vitamine E
Section intitulée « Indications naturopathiques de la vitamine E »La vitamine E peut être indiquée dans plusieurs contextes :
- Troubles menstruels : une supplémentation de 200 UI peut aider à réguler les cycles
- Renforcement de l’immunité chez les personnes âgées
- Prévention cardiovasculaire : aide à limiter l’athérosclérose
- Protection neuronale : soutient les fonctions cognitives
- Soutien en cas de maladies dégénératives : Alzheimer, Parkinson
- Troubles oculaires liés au vieillissement
Sources alimentaires naturelles de vitamine E
Section intitulée « Sources alimentaires naturelles de vitamine E »Noix et graines
Section intitulée « Noix et graines »- Amandes, noisettes, noix de cajou, pistaches
- Graines de tournesol et de sésame
- Noix du Brésil, de macadamia, de pécan
Huiles végétales
Section intitulée « Huiles végétales »- Huile de germe de blé
- Huile de tournesol, olive, maïs, soja
Légumes verts et fruits
Section intitulée « Légumes verts et fruits »- Épinards, brocoli, chou frisé, feuilles de moutarde
- Avocats, riche combinaison de graisses et antioxydants naturels
Besoins quotidiens en vitamine E
Section intitulée « Besoins quotidiens en vitamine E »| Catégorie | Besoin journalier |
|---|---|
| Adulte | 10 à 12 mg/jour |
| Femme enceinte ou allaitante | 15 mg/jour (≈ 22,5 UI) |
Conversions de la vitamine E
Section intitulée « Conversions de la vitamine E »| Unité | Équivalence |
|---|---|
| 1 mg d’acétate d’alpha-tocophérol | = 1 UI |
| 1 UI | = 0,67 μg |
| 1 μg | = 1,5 UI |
Toxicité et risques d’excès
Section intitulée « Toxicité et risques d’excès »L’EFSA recommande de ne pas dépasser 270 mg/jour.
Bien que la vitamine E soit généralement sûre, des doses élevées peuvent renforcer l’effet anticoagulant de certains médicaments ou plantes (ail, ginkgo, ginseng…).
Le risque principal : un saignement excessif, surtout au-delà de 1 000 mg/jour.
Symptômes d’une intoxication à la vitamine E
Section intitulée « Symptômes d’une intoxication à la vitamine E »Une hypervitaminose E peut provoquer :
- Risque de saignement accru
- Faiblesse musculaire
- Fatigue, nausées, diarrhée